Le Klangkabarett est un spectacle musical qui plonge ses racines dans le cabaret de la première moitié du XX ème siècle et qui, non content de« perpétuer une tradition », tente d’adapter son propos aux préoccupations de cette première moitié du XXI ème siècle et se confronte à ses sons et musiques.
Du grand cabaret berlinois des années 30 l’on y retrouve une sensation de glisser entre deux mondes : de la musique au théâtre mais aussi de l’opéra à la foire aux monstres, du merveilleux au tragiquement laid. Reste, également, une satire sociale qui a le souci de ne jamais « clarifier les choses », l’on joue sur l’ambiguïté des personnages, des sentiments. L’on habille la misère de satin.
Aujourd’hui, la matière sonore est au service de l’expression et de la théâtralité. L’électronique permet de traiter les timbres comme réminiscence de vieux enregistrements classiques mais également pour en faire des sons hybrides, purs, sales, intrus. Les instruments utilisent les modes de jeux dérivés des musiques post-électroniques, la voix en particulier prend des formes très diverses (chant lyrique, chants traditionnels populaires, rock, voix parlée, bruits…).
Le Klangkabarett est parti de l’œuvre de Kurt Weill - dans sa collaboration avec Brecht surtout. Il a emprunté quelques extraits au «Music Hall » états-unien du temps de la prohibition. Il s’est aussi inspiré du cinéma muet de Tod Browning, du cirque, de John Waters et du Cabaret de Bob Fosse. Mais sa substance est essentiellement un résultat de ses compositions propres.
Du grand cabaret berlinois des années 30 l’on y retrouve une sensation de glisser entre deux mondes : de la musique au théâtre mais aussi de l’opéra à la foire aux monstres, du merveilleux au tragiquement laid. Reste, également, une satire sociale qui a le souci de ne jamais « clarifier les choses », l’on joue sur l’ambiguïté des personnages, des sentiments. L’on habille la misère de satin.
Aujourd’hui, la matière sonore est au service de l’expression et de la théâtralité. L’électronique permet de traiter les timbres comme réminiscence de vieux enregistrements classiques mais également pour en faire des sons hybrides, purs, sales, intrus. Les instruments utilisent les modes de jeux dérivés des musiques post-électroniques, la voix en particulier prend des formes très diverses (chant lyrique, chants traditionnels populaires, rock, voix parlée, bruits…).
Le Klangkabarett est parti de l’œuvre de Kurt Weill - dans sa collaboration avec Brecht surtout. Il a emprunté quelques extraits au «Music Hall » états-unien du temps de la prohibition. Il s’est aussi inspiré du cinéma muet de Tod Browning, du cirque, de John Waters et du Cabaret de Bob Fosse. Mais sa substance est essentiellement un résultat de ses compositions propres.